Le concours au fil des siècles
Crée en 1926, le Concours Léopold Bellan s’appelait initialement « Concours de Musique et de Déclamation ». Il était alors l’un des seuls concours existants et pratiquement l’unique moyen de jalonner le parcours des jeunes musiciens. Les prix étaient remis à la Sorbonne par le Président de la République ou un Ministre important, avec parfois plus de 5000 candidats par an ! Ses directeurs successifs furent Charles RENE, Noël GALLON, puis, de 1966 à 2012, Christian MANEN, Premier Grand Prix de Rome.
En 2013, la Fondation Bellan confie le Concours à une équipe composée d’Hélène Berger, Federico Fait, Rémi Guillard et Françoise Perenchio.Artistes, pédagogues et organisateurs internationaux, ils génèrent sa renaissance avec une énergie explosive, sans se départir des valeurs premières du fondateur du Concours : ouverture sociale, sans restriction d’âge, diversité des styles. Ils réunissent un comité d’honneur prestigieux et un jury international réputé.
Le Concours International de Musique et d’Art Dramatique Léopold Bellan est le plus ancien et plus grand concours français encore en activité, de par son ancienneté et le nombre de ses candidats.
Les lauréats célèbres
La fondation Bellan
La Fondation Léopold Bellan www.fondation.bellan.fr s’est donné pour mission depuis sa création de faire face aux enjeux de santé, sociaux et médico-sociaux et d’apporter des réponses adaptées aux problématiques des personnes malades, des personnes âgées, des enfants en danger et des jeunes en difficulté sociale, des enfants, des jeunes et des adultes en situation de handicap mental, psychique, sensoriel. Porteuse de valeurs de solidarité, de respect des autres et des différences de chacun, la Fondation Léopold Bellan accueille ou accompagne, sans distinction d’origine, d’appartenance religieuse ou de moyens, plus de 69 000 personnes chaque année.
Léopold Bellan, fondateur du concours
Pour tout musicien, lorsqu’on entend le nom de “Léopold Bellan”, seul vient à l’esprit son Concours. Or son oeuvre intervient bien au delà du domaine musical. Si, dès 1884, Léopold Bellan crée un patronage laïc intitulé : “Ménestrels de Paris”, celui-ci devient en 1894 : “Société d’enseignement moderne pour le développement de l’instruction des adultes” (SEMDIA) ou “Société d’enseignement moderne” (SEM). puis en 1918 : “Association Léopold Bellan” : active dans l’éducation populaire, l’accueil de diverses catégories d’assistés et de malades, la recherche médicale, l’encouragement à la pratique d’activités culturelles.
Il semble que ce soit l’épreuve physique et morale vécue dès son enfance, due à son handicap qui lui ouvrit le cœur à la mise en pratique d’une solidarité et d’une bienfaisance laïques. Il s’agit pour Léopold Bellan d’accompagner le jeune régime républicain dans son effort de promotion des citoyens par le savoir.
Léopold Bellan estimait que pour celles et ceux qui n’avaient pas eu la chance de bénéficier d’une instruction académique l’accès au savoir, indispensable à l’homme libre, pouvait être rendu possible grâce à la culture, un concept particulièrement novateur pour l’époque et toujours d’actualité. Il crée ensuite en 1894 la Société d’Enseignement Moderne qui regroupe, après quelques années, 22 000 élèves de tous âges, afin de lutter contre l’illettrisme notamment des adultes, problème d’une grande acuité à la fin du 19ème siècle, où l’école publique, laïque et obligatoire devenait progressivement une réalité
En 1904, Léopold Bellan ouvre des cours de médication familiale, puis des cours de musique et de déclamation.
Au-delà de la mise à disposition des plus démunis des moyens pour s’instruire, le projet de Léopold Bellan vise à l’amélioration morale, intellectuelle et physique des populations les plus déshéritées.

Au-delà de la mise à disposition des plus démunis des moyens pour s’instruire, le projet de Léopold Bellan vise à l’amélioration morale, intellectuelle et physique des populations les plus déshéritées.La Grande Guerre marque une rupture dans l’action de Léopold Bellan. La perte de son fils unique semble accentuer son engagement social.
C’est après la 1ère guerre mondiale que les premiers établissements sociaux et médico-sociaux sont ouverts, mettant en œuvre des conceptions sociales de solidarité qui donnent à l’association une physionomie assez proche de l’actuelle Fondation et, plus largement du mouvement associatif sanitaire et social de notre époque.
Les réalisations de Léopold Bellan sont trop nombreuses pour être toutes citées, néanmoins elles peuvent être classées de la manière suivante :
– œuvres éducatives et d’enseignement par la mise en place de cours pour hommes et femmes dont une structure particulièrement originale : le foyer central d’hygiène physique, morale et mentale ;
– œuvres d’amélioration morales par des concours annuels de chansons, de musique et de déclamation et la création de parcs sportifs ;
– œuvres d’hébergement : orphelinats, maisons de retraite, foyers d’accueil ;
– et enfin structures de soins : sanatoriums, préventoriums, hôpital, maisons de repos et de convalescence.
A la mort de son fondateur, l’Association Léopold Bellan ne compte pas moins de 25 filiales dont certaines ” immatérielles ” – comme le Concours de chansons – réparties presque exclusivement en région parisienne, dans un important patrimoine foncier et immobilier.
Malgré un apparent éclatement des différentes œuvres qu’il a fondées, Léopold Bellan a bien mis en œuvre ” un projet global ” d’amélioration du sort des couches populaires défavorisées.
L’œuvre de Léopold Bellan est impressionnante par le nombre de ses réalisations.
Il fut l’un des grands précurseurs de l’aide sociale qui puise ses idées aux sources des grands courants de pensée agitant les milieux républicains à partir de 1880.

Fondation Bellan
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